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<--- Ceci est une image de bande dessinée à forte teneur humoristique. Il est vivement déconseillé de monter sur les épaules de son pilote, et encore moins de lui fourrer les nichons sur les yeux.
(je parle dans le cas où la moto roule, bien sûr, si la moto est à l'arrêt, qu'il est minuit et que vous êtes dans le garage, vous faites bien c'que vous voulez, cela ne nous regarde pas...).

 

 

Bon !... Qu'est-ce que je vais bien pouvoir raconter...........................................................
(cette semaine, promo sur les p'tits points).....................................................................................


Je l'ai dit sur une page précédente, je n'ai pas trop envie de donner de conseils. D'abord parce que moi-même je me crispe quand on m'en donne, et puis parce que je suis loin d'avoir la science infuse. Aussi, prenez ce qui suit comme juste une expérience perso qui ressemblerait fortement à des conseils sans en être vraiment.

(tu crois franchement que ton blog va être mondialement connu, avec ce genre de phrase ?...).

 

Où j'en étais.

 

  • Dire qu'une SDS ne doit pas bouger, c'est vrai. Et c'est pas vrai.
    En fait, elle ne doit pas "gigoter", et surtout pas n'importe quand, dans un virage, par exemple ; ça déséquilibre et ça peut être très dangereux.
    Pas évident au bout de plusieurs kilomètres, quand on a des fourmis dans les fesses et un sac à dos de plusieurs kilos, mais tant pis, il faut arriver à se décrisper en douce.

    Moi, mon truc, une fois que j'ai vissé mes mains sur les poignées, c'est de "laisser aller" : je n'utilise mes muscles que lorsque je dois pousser sur les poignées (quand le pilote accélère), ou me retenir (lorsqu'il freine). Le reste du temps, je me contente d'avoir les mains bien verrouillées mais détendues ; et les bras aussi.

    Idem pour la position assise, je ruse : soit je crispe et décrispe une fesse après l'autre (exercice tout bon, en plus), soit je bascule les hanches pour changer d'assiette. Tout ça reste discret, et apparemment, ça ne gêne pas le pilote.
    Maintenant, si vous avez vraiment une sérieuse crampe, ne soyez pas bêtement héroïques, demandez-lui de s'arrêter deux minutes...

  • Les coups de casque. Inévitables. Que celle ou celui qui n'a jamais donné un coup de casque lève le gant. Il doit bien y avoir des coups de casques volontaires, mais ils sont rarissimes, ils signifient généralement qu'on s'est trompé de pilote / de SDS, et qu'on n'a rien à faire ensemble. Donc principalement, ils sont in-vo-lon-taires. Soit parce que le pilote passe sa vitesse en "coup de fouet" et qu'on est surprise, soit parce qu'on n'est pas attentive et qu'on laisse sa tête aller et venir au gré du vent follet. Non. Sa tête, on la maîtrise aussi.


    Les sources de choc :

    • Ton casque a une grosse mentonnière proéminente qui t'oblige à te dévisser la tête sur le côté. Solutions : changer de casque ; piquer un roupillon ; essayer de poser délicatement la tête (enfin, la mentonnière) contre l'épaule du pilote.
    • Tu es (beaucoup) plus grande que ton pilote et tu fais prise au vent. Solutions : changer de pilote ; s'offrir une lordose en courbant le dos en forme de C ; essayer de poser délicatement la tête sur le sac du picnic, calé entre l'épaule du pilote et ton casque.
    • Tu es (beaucoup) plus petite que ton pilote, et... (mais de quoi tu te plains, tu ne risque pas de choquer son casque...). Solutions : permuter sa place avec celle qui est (beaucoup) plus grande que son pilote ; piquer un roupillon ; demander à son pilote si on peut passer devant, comme quand il emmenait Riri au cours de judo, le mercredi.
    • Tu ne le sais pas, mais entre eux les pilotes t'appellent "le Pivert". Bref, tu es intransportable, sauf en roulage de nuit où il faut rester éveillé. Solution : passe ton permis et achète-toi une moto. Mais sans bulle. ^^

    Mais enfin, si on S'INTÉRESSE À LA ROUTE et à la conduite du pilote, généralement, on cogne moins souvent son casque : on "suit" ! On voit bien quand il va accélerer ou freiner, et on peut donc anticiper.
    Reste la solution de coller un petit bout de mousse adhésive (le genre qu'on vend pour amortir la fermeture des portes de placard) à l'emplacement où les casques se touchent. (oui, ça se décolle après).

 

 

...to be continued........